Le printemps s’installe, et avec lui, les premiers pics de pollens. Cette année encore, le pollen de bouleau s’impose comme un acteur redouté par les personnes allergiques. La floraison est bien engagée, notamment dans la moitié nord de la France, où les concentrations dans l’air sont déjà élevées.

Un pollen au fort potentiel allergisant

Le bouleau, reconnaissable à son tronc blanc aux reflets argentés, est très présent dans nos paysages. On le retrouve en lisière de forêts, mais aussi dans de nombreux espaces urbains, parfois planté à proximité des habitations.

Son pollen est connu pour être l’un des plus allergisants. Il provoque des symptômes variés : yeux rouges et irrités, éternuements, nez qui coule, toux sèche ou respiration difficile. Des réactions croisées peuvent également survenir avec certains fruits comme la pomme, la pêche ou la cerise.

Des conditions météo décisives

Les belles journées ensoleillées sont idéales pour les promenades… mais elles sont aussi les pires pour les allergiques. La chaleur et le vent favorisent la dispersion massive du pollen dans l’air. À l’inverse, la pluie peut temporairement soulager les voies respiratoires en rabattant les pollens au sol.

Mais attention : dès que le soleil revient, les bouleaux – mais aussi les frênes, chênes, platanes, graminées ou pariétaires – reprennent leur offensive.

Et gare aux bourres de platane ! Ces fibres volatiles, bien que peu allergisantes, peuvent irriter les muqueuses et accentuer la gêne respiratoire.

Pollution : un facteur aggravant

La présence de particules polluantes dans l’air renforce les effets des pollens. Ce cocktail atmosphérique peut exacerber les symptômes et les rendre plus persistants. Les personnes allergiques doivent donc rester particulièrement attentives en période de pic de pollution.

Pour aller plus loin :

• Aide-mémoire – Plantes toxiques VS comestibles (printemps)

• Liste des espèces toxiques par ingestion

• Plantes allergisantes par le pollen

• Plantes irritantes pour la peau et les muqueuses